Cocu Volontaire 14 Cqfd
« Je nétais pas certaine que tu voudrais de moi. »
Elle, la dévergondée, elle que jaccuse dentraîner Émilie sur les chemins de linfidélité, Angèle nétait pas certaine que je voudrais delle.!!! Un peu gros. Il faut lentendre pour le croire : Quelle humilité ou quelle ruse ! Certes il y a un antécédent si jai bien retenu son histoire ou la fable quelle ma servie pour attirer mon attention et ma sympathie. Autrefois je ne laurais pas remarquée quand elle était amoureuse de moi. Des années plus tard elle souffrirait encore dun complexe. Or elle nest plus timide avec les hommes et les manipule facilement daprès ce que me rapporte ma femme.
Elle défait la ceinture du long trench en gabardine beige, pivote et attend, mains aux épaules, que jenlève ce vêtement léger.
- Jean, tu rêves, tu moublies ? Sil te plaît
Je suis perplexe jusquà la distraction impardonnable qui me vaut ce rappel à la réalité:
- Voici, oh, pardon !
Angèle a mis tous ses atouts sous le trench. Aussitôt débarrassée elle fait demi-tour sur place; ainsi elle dérobe à ma vue la nudité du haut du dos et des épaules traversés par deux lanières noires et, en bas, le rebond des fesses qui débordent dun string de fine dentelle noire. La guêpière sépare les deux étendues de peau lumineuse et marque en la soulignant la finesse de la taille. Le mouvement accompli, Angèle se présente de face et lavant est encore plus sexy que larrière. Sous la dentelle noire un satin rouge dessine les formes des seins, de la taille et du bassin. Des jarretelles soutiennent les bas noirs en traversant les plages de chair claire. Le string étroit se fait discret sous lavant de la guêpière, le début de la fente y est à peine marqué. Si le corps est le cadeau, je suis ébloui par la beauté de lemballage.
Il y a trois jours, Angèle et moi avons accompagné, aidé et regardé ma femme et René dans leurs ébats sexuels, destinés, rappelons-le, à exorciser le blocage sexuel de ma femme lorsque je nai que ma verge à lui proposer alors quelle rêve dun sexe à la fois plus long et de diamètre supérieur au mien, plus massif en somme.
Le va-et-vient perpétuel, automatique, machinal faisait lentement rougir la face, le cou, les seins, le ventre , soulevait les côtes à la manière de soufflets, rendait la respiration haletante et obligeait Émilie à émettre, de nouveaux, des gémissements et des exclamations que je nentendais plus lors de nos rapports dépoux les plus récents. Elle revivait sexuellement grâce au dévouement exceptionnel de « René le bien monté » et je me remettais à espérer des jours damour partagé avec ma femme rétablie. Une fois de plus Angèle passait presque inaperçue, bien que nue et dans des poses qui auraient rendu fou un ermite exilé depuis un demi siècle dans un désert.
Or, cette femme en guêpière et string, est une révélation. Nue elle mavait laissé presque indifférent, encore cachée sous la lingerie fine elle est sublime: cest Ève au paradis terrestre, incarnation irrésistible de la beauté, tentation de lamour jetée en pâture à un malheureux en manque de tendresse. Mon sang bout, mon souffle saccélère, ma raison ségare. Je tends les bras, mes mains défont les derniers remparts de sa pudeur, son corps livré nu marrache un cri spontané :
- Tu es splendide. Jétais aveugle, les écailles sont tombées de mes yeux.
- Javais alors une amie prénommée Émilie, nous échangions des confidences. Un jour je lui racontai quun jeune homme de notre entourage mimpressionnait par sa beauté certes, par son courage et son esprit dentreprise et par sa modestie. Je disais mon admiration et énumérais les qualités et le talent qui le rendaient aimable et désirable. Huit jours plus tard je rencontrai Émilie au bras de ce jeune homme, je la vis embrasser ostensiblement le garçon dont jétais éprise, cétait toi. Je lui avais communiqué mon admiration, elle semparait de toi.
Quelques mois plus tard mon amie tépousait, faisait un mariage damour. Il nest pas bon pour lhomme (ou la femme )de vivre seul ( e ), je fis plus tard un mariage de raison avec Victor. Il mapportait la sécurité et le confort et un contrat moral, oral et non écrit, accordait à chacun de nous une certaine liberté, une forme dautonomie dans le choix de nos relations amicales ou amoureuses. Par nécessité professionnelle mon mari était appelé à sabsenter souvent; il était entendu quil pouvait avoir des liaisons et que, de mon côté, je nétais pas tenue, en son absence, à une fidélité stricte. La règle précisait quen aucun cas les possibles infidélités ne seraient publiques ou aient pour théâtre le domicile conjugal. Tu suis la même règle, je tai vu fermer à clé ta chambre à coucher et japprouve.
- Nest-ce pas à votre domicile qu Émilie vous a surpris accouplés, en plein délire amoureux ? Nétiez -vous pas unis à cet instant et nest-ce pas ce jour là quelle a eu la révélation des particularités du sexe qui lobsède depuis des semaines au détriment de lépanouissement de notre couple ? Donc tu accommodais la règle de base.
Cette fois Angèle se sent obligée de protéger sa réputation et réagit :
- Tu fais erreur.
- Par bonheur elle ma mis en garde contre toi ! Qui croire ? Elle me dit que ta déclaration damour est pure invention, juste le truc que tu utilises chaque fois que tu cherches à te faire un homme. Elle affirme que tu nes pas sincère, que tu demandes à coucher avec moi uniquement pour pouvoir ensuite te moquer de moi. Enfin elle voudrait savoir comment tu as pu attendre des années avant de te manifester.
Largument réduit Angèle au silence. Elle finit par me demander si jai dautres questions de cet acabit ou si je me souviens du motif qui nous a conduits dans cette chambre.
- Oui, jai une question qui me turlupine. Dans un moment dénervement Elle ma appris que comme toi elle se protège dune grossesse.
- Cest un droit de toute femme de disposer de son corps. Quest-ce qui te chagrine?
- Elle ne ma pas consulté, ne maurait pas informé sans ce mouvement dénervement, na agi que sur ton conseil. Mon tourment vient surtout de la date; pourquoi se faire implanter un stérilet il y a six mois, avant de penser à coucher avec René ou un autre ? Pourquoi las-tu poussée à se munir de ce truc qui a eu pour conséquence de la détacher de moi et de rêver de coucher avec nimporte qui ?
- Cest-ce quon appelle une bonne copine. Donc tout serait de m faute. Je suis le serpent qui dévoie ta femme, la détestable salope qui la pourrit. Eh! Bien voyons qui est la menteuse. Tu me croiras ou pas, mais je vais te donner ma version, jai droit de défendre ma renommée.
- En voulant semparer du lit conjugal, Émilie ma défié. Elle a essayé de me prouver que mon avis était sans valeur. Elle ma blessé volontairement devant René et je me suis senti humilié. Parle, je técoute.
- Victor ma offert en ville une maisonnette, un petit pied-à-terre discret, composé dun séjour avec kitchenette, dune salle deau avec wc et bidet et dune chambre à coucher.
- Ce nest pas pensable. Il y a six mois que ma femme couche avec ton amant de façon régulière et je nai rien remarqué pendant tout ce temps ! Jure que cest vrai.
- Pourquoi jurer ? Tu es cocu, cest tout. Émilie se paie ta tête. Elle sest offert le luxe de baiser avec René sous ton toit et devant toi, avec ton accord et en téblouissant.
- Comment ma-t-elle trompé aussi facilement?
- En premier elle a feint dêtre devenu frigide, puis elle ta raconté son trouble à la vue de la verge exceptionnelle de René. Tu es tombé dans le panneau, elle a suggéré, tu as proposé de passer à lacte, elle a refusé un peu, tu as insisté.
- Elle a feint la frigidité, elle a pu feindre des orgasmes avec un complice. Dailleurs René a eu du ml à la pénétrer, je lai vu. Sils étaient amants depuis six mois, il serait entré comme dans du beurre. Toi-même tu as réclamé un lubrifiant !
- Jétais dans la confidence, jai joué le jeu, mais maintenant je le regrette parce que je vois comme elle se fout de toi. Je ne supporte pas quon maltraite de la sorte lhomme que jai aimé et que jaime toujours. Elle la fait il y a trois jours et elle recommence aujourdhui. Elle a failli te cocufier dans ton lit avec ta bénédiction. Un reste de raison ta permis de résister à son défi.
- Jaimerais te croire.
- Très bien. La preuve est facile à établir.
- Fais vite.
- Je veux des garanties de ta sincérité. Dabord lisse-moi te déshabiller, prends-moi dans tes bras et embrasse-moi
- Tentatrice. Viens contre moi. Donne ta bouche. ..Angèle tu me rends fou
. Ta preuve ou jarrête.
- Viens, suis-moi. Ils se croient seuls, approchons sans bruit et vois sils ont des difficultés à saimer, si René ne se comporte pas comme un habitué, si ta femme joue à la poupée fragile pour te tromper.
Trop occupés à prendre leur plaisir, Émilie et René nentendent pas louverture de la porte du salon. Elle le chevauche avec allégresse, jure de lui faire vite cracher sa sève. Il sétonne de linfécondité de sa cavalière sur le ton de la plaisanterie.
- Depuis que je tarrose la fleur, tu devrais avoir le gros ventre et promettre un héritier à ton mari.
- Je ne veux pas dun chiard qui me déformerait.
- Égoïste, pense à Jean. Il serait si heureux dêtre père. Jamais il ne te soupçonnerait dadultère.
- Adultère, le vilain mot. Nous nous aimons, lamour nest pas un crime. Tiens, aujourdhui jaimerais essayer une sodomie.
- Non ! Est-ce possible ? Après des mois, tu consens enfin ! En position.
Je nen supporterai pas plus, je tire sur le bras dAngèle. Au moment de franchir la porte de la chambre conjugale (Eh ! Oui) nous sommes arrêtés par un cri de douleur:
- « Tout est consommé », ironise ma compagne. Alors maintenant ces preuves tont convaincu ?
- Oui, merci de mavoir ouvert les yeux. Faisons lamour, nous réfléchirons après à la conduite à tenir avec ces deux là.
A SUIVRE
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!